C’est une histoire de comédiennes, de comédiens – comme si nous voulions toujours le devenir – cette incarnation de quelque chose, de quelqu’un d’autre. Ce jeu qui nous enthousiasme tant.
C’est l’histoire d’un groupe de jeunes gens sans doute, pour qui les souvenirs, les réminiscences, les mémoires, se conjugent au singulier et au pluriel.
C’est l’histoire d’une histoire qui ne se veut pas le récit de quelque chose, ni la narration d’un truc, mais l’aventure de drôle de zouaves sur un plateau.
C’est une histoire qui se perçoit surtout, un kaléidoscope qu’on tourne, en 3 volets-parties-mouvements.
C’est une drôle d’histoire tout de même, comme on aimait en concevoir dans un tout autre temps, dans certains livres, il y a 60 ans. Une histoire d’hommages peut-être, en tout cas de motifs qu’on aime à emprunter, de couleurs qui ont une certaine ardeur, de mots, de mouvements, de corps qui se déclinent par les «tropismes» de Nathalie Sarraute.
C’est aussi l’histoire de personnes qui vont se dire au revoir.