Spectacle

La caméra qui parle

Théâtre Saint-Gervais, Genève

Mise en scène:
Christian Geffroy Schlittler et Julie-Kazuko Rahir

Création lumières: Loïc Rivoalan

Jeu: Killian Biston, Marie Lou Félix, Adrien Früh, Eva Carla Francesca Gattobigio, Zacharie Heusler, Pascal Hunziker, Linna Ibrahim, Marie-Evane Schallenberger et Matthieu Wenger (promotion VASE DE CHINE)

C’est une histoire de comédiennes, de comédiens – comme si nous voulions toujours le devenir – cette incarnation de quelque chose, de quelqu’un d’autre. Ce jeu qui nous enthousiasme tant.
C’est l’histoire d’un groupe de jeunes gens sans doute, pour qui les souvenirs, les réminiscences, les mémoires, se conjugent au singulier et au pluriel.

C’est l’histoire d’une histoire qui ne se veut pas le récit de quelque chose, ni la narration d’un truc, mais l’aventure de drôle de zouaves sur un plateau.

C’est une histoire qui se perçoit surtout, un kaléidoscope qu’on tourne, en 3 volets-parties-mouvements.

C’est une drôle d’histoire tout de même, comme on aimait en concevoir dans un tout autre temps, dans certains livres, il y a 60 ans. Une histoire d’hommages peut-être, en tout cas de motifs qu’on aime à emprunter, de couleurs qui ont une certaine ardeur, de mots, de mouvements, de corps qui se déclinent par les «tropismes» de Nathalie Sarraute.

C’est aussi l’histoire de personnes qui vont se dire au revoir.

Les méthodes somatiques (au nombre de trente) s’intéressent à “l’apprentissage de la conscience du corps en mouvement dans son environnement social et physique”. En font partie: l’Eutonie de Gerda Alexander, la Technique Alexander, le “Body-Mind Centering de Bonnie Bainbridge-Cohen. Voir Yvan Joly, “L’éducation somatique : au-delà du discours des méthodes”, Bulletin de l’Association des praticiens de la méthode Feldenkrais de France, n°14, hiver 1993, p.1.